Après avoir vu Gomorra, grand prix du festival de Cannes 2008, considéré comme le film le plus fort réalisé sur la mafia, j’étais encore tout frissonnant.
Etonnamment, ce ne sont pas les scènes de meurtres qui m’ont le plus fait vibrer, mais les plans tournés dans un résidus des utopies des années 1960, la cité des voiles, dans la Scampia, un quartier "sensible "de Naples . Plus gros supermarché européen de vente de drogue au détail.
L'architecte Franz Di Salvo a voulu recréer, dans l’esprit des réflexions sur le bonheur des masses de l’époque, les bassi napolitains, habitations populaires débordant dans les rues créant ainsi l’urbanité. Rien n’a fonctionné, les logements se sont révélés invivables, trop chaud en hiver, trop froid en été, l’idée à vite été épuisé par la réalité.
Désormais, les voiles desservent le trafic de drogue, les autorités sont totalement impuissantes et le seul recours est la destruction. Le projet urbanistique était, à l'origine, constitué de 7 voiles, il n’en reste que 4, attendant le relogement des dernières familles pour sombrer.Sur cette vidéo on peut voir les bassi, et ensuite quelques plans tournés dans la Scampia.L'analogie entre les deux semble assez difficile à percevoir.
AH! ces architectes et leurs grandes idées!
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