24.10.11


AUTOBIOGRAPHY ICONOGRAPHY
Valerio Olgiati



The illustrations on the following images are important ones stored in my head. When I design or invent a building they are always hovering somewhere above me. These are the basis of my projects. They are with me when I sit gazing at the "white sheet of paper", so to speak. It is always my aim to build something that is related in some way or other to these images - either the image itself or what it illustrates. Often the way it is illustrated is what fascinates me.
For about a year now I have attempted, even in discussions with my assistants, to select only those images that have special defining signifiance for our work, for my work. All the rest were excluded.
Naturally I want also to rise above the traditions handed down to me. Even to the extend that my architecture would become non-referential. That would the best thing, the most independant way.
But I am aware that is impossible. Still, I often find myself thinking about it. This contradiction forces me to think, to sort out, to design an architecture that in the end in "only" abstract and can therefore be dense and rich, if possible. Only a single mind can produce truly fascinating architecture.
Always assuming one believes that fascinating architecture has to be prototypical and unique. Beneath each of the followig images there is a short caption, sometimes accompanied by a commentary. Where there is no commentary, I have not yet been able to come up with a rational explanation of the image or what it illustrates.

Valerio Olgiati, 2G n°37

14.10.11


GEOGRAPHICAL ANALOGIES
Cyprien Gaillard

Il y a dans la cuisine de geographical analogies des aliments qui sont obligés de nous plaire: les sujets touchant à l’archéologie de l’architecture autrefois contemporaine (ou moderne ), une esthetique de l’usée, la rigueur avec laquelle il a constitué un album de 967 polaroids, réparti chacun dans des losanges à 9 faces, avec des photos toujours prises de biais. Et puis aussi le fait qu’il soit allé partout, pour moi le plus étonnant reste le Chateau de Fère en Tardenois, un village de picardie pas très loin de Bézu Saint Germain - enfin, chacun y trouvera son Fère en Tardenois - du golf de Fontainebleau à Detroit et du coté de tous les grands ensembles francais et soviétiques. Il y a aussi aussi cette capacité extrême à se mettre en majorité dans des coins peu souvent recommandables ou de voir dans certain lieu autre choses que l’évidence, regardé d’une telle facon que le parallepipède parfait devant le seagram building devient un bloc abandonné là par hasard. Un joli carnet de notes d’un routard archéologue des temps moderne, et c’est peut être le fait qu’il nous pousse à écrire des phrases pareilles que ce livre en devient énervant. Pourquoi? Parce qu’ils utilisent des techniques déjà un peu trop rodées, parce que l’honneteté de son travail semble érodé tant les polaroids défilent comme un exercice, il semble même presque peu croyable qu’il les aient toutes prises sous un angle de 45 degrés. Mais peut-être qu’il n’y a rien de plus que l’obsession d’un type qui se promène et constitue un atlas - avec un appareil photo à faible valeurs -de minuscules endroits que l’on a tous vu, que l’on verra surement, ou qui ont déja disparu. Car derrière ces 30 ans ce gars là a quand même une petite longueur d’avance, en tout cas en terme d’exploration, du détail, du recoin pourri. Il en fallait un, il l’a bien fait, et c’est Cyprien Gaillard.




9.10.11


ALPHABETICAL CITY
Steven Holl





Steven Holl, Pamphlet Architecture, 1980