16.4.09

BP

(Beyond Pictures)

Alors que Branzi a déja projeté ses neurones dans une spacio-temporalité liquide, le monde semble tourner autour de lui même, captifs de ses propres profits, et peuplé d'enfants obsédés par la collection frénétique de biens...
..Saskia Sassen nous en dit un peu plus via Transit-City et le Monde:

"La finance s'est mise à utiliser la ville elle-même comme un objet d'investissement, privilégiant le court terme et les taux de rentabilité élevés. On construit des immeubles et des équipements non pour répondre à un besoin économique mais par pure spéculation. C'est particulièrement net à Dubaï. Aux Etats-Unis, la crise des subprimes est la conséquence directe de la financiarisation de la ville. La finance a créé des instruments extraordinairement compliqués pour extraire de la valeur même des ménages modestes, en multipliant les prêts immobiliers risqués pour les convertir en produits d'investissement et vite les revendre avec un fort profit. Un mécanisme destructeur pour la ville : des millions de logements sont désormais abandonnés."

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