(par Martin;-)
L’image est presque dessinée, l’arrière plan mouvant, les couleurs perdent des nuances mais elles se saturent, les personnages se transforment. Ce film est une succession perpétuelle de rêves, dans lesquels le héros se réveille continuellement, confondant ainsi réalité vécue et rêve éveillé. Ce long métrage est dit rotoscopique, c'est-à-dire que chaque image prise par une caméra numérique est ensuite retouchée.
Dans les multiples rencontres que le personnage fait, il s’entretient sur des thèmes touchant à la réalité, le livre arbitre, la liberté, la négativité, la peur, les situations. Les personnages sont déconnectées de la réalité mais ne parle que d’elle, le héros leur parle sans aucune raison, c’est en soi comme un rêve.
Le réalisateur, Richard Linklater, semble dans quelques uns de ses films se nouer fidèlement à l’ambiance de PhillipK. Dick. Cette écrivain, plus ou moins science-ficitionniste, traite plus de la paranoïa, de dystopie (l’inverse de l’idéal de l’utopie), et surtout comme dans Waking Life de l’inversion réalité vécue/rêve éveillé.
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