11.7.09

SD

(Sustainable Dystopia)

Argument en faveur d'une éthique urbaine non anthropisé, par Stefano Boeri.

(…) Cet éthique non-anthropisée ne doit pas abandonner l’humanité à son sort, mais simplement la placé au centre d’une nouvelle sorte de discours, dans lequel l'humanité n’est plus le piédestal de la vie.
La condition urbaine est – sans doute – le premier palier-test pour cette nouvelle éthique. La métropole contemporaine est un des plus important site dans l’intensification d’une énergie négative dans ce type de dynamique – démographique, environnementale, économique – qui nous dirige vers un suicide de l’espèce… De plus la métropole est aussi l’endroit où les inégalités et les injustices liés à la race humaine sont trouvés dans leur forme les plus extrêmes.
Le support pour la perspective d’une éthique non-anthropocentrique implique une nouvelle idée de l’urbanité, une vue où l’humanité se trouverait dans un contexte spatiale en cohabitation avec un kaléidoscope de vies plutôt que dans l’acceptation d’une hégémonie d’un pouvoir pré établi. Cela implique une distribution égale des conditions liées à la mobilité sociale, à l’expérimentation de la cohabitation des différentes espèces et la reconstruction de différentes sortes de relations avec les composants d’un monde naturel. Nous avons besoin de penser à propos d’une politique urbaine basé sur l’inclusion dans laquelle ces principes et ces valeurs protectrices affectent le futur du monde entier et ses écosystèmes.
Nous pouvons indiquer trois zones d’action.
La première se rapporte à la re-naturalisation des espaces urbains. Une perspective non anthropologique change la manière de comprendre le monde. L’idée est de voir dans l’espace urbain –non pas un dense caillot de ciment entouré de plis d’asphaltes avec à l’extérieur de grand paysages non anthropocentriques en voie de disparition ; mais de restaurer des parties de la ville dans un état de biodiversité naturel à travers une série de politiques dans lesquelles se connectent des zones entière de vies sauvages. De tel politique voudrait inclure une forestation des zones périphériques et des corridors urbains, la transformation d’ancienne zone agricole en zone de protection naturelle, la création de corridors verts occupant des espaces vides dans le tissu urbain, la graduel déminéralisation des façades et des toits de la ville à travers l’usage de matériaux couvrant permettant la croissance de différentes types de plantes.
Un second jeu d’actions anti-anthropocentriques est relatif à la bio-diversité du monde animal et à la possibilité de cohabitation des espèces. Ces zones difficiles et peu recherchées ne peuvent encore rester longtemps oubliées. Au moins, dans le sens que derrière les barrières qui sont liées à la croissance et la culture du monde animal, il y a un besoin urgent de repenser et de créer dans les espaces urbains des zones protégés pour la circulation libre des espèces compatibles avec l’eco-système urbain ; Cela peut former des parcs et des oasis à l’abri du monde anthropocentrique, ou l’urbanité est contrôlé par les lois du royaume animal et où la biodiversité devient une voie pour les espèces animales qui nous observe pendant que nous restons dans nos barrières artificielles (…)

Ce post est la traduction partielle d'un article provenant du Volume NEXT NATURE, réalisé en collaboration avec Koert Van Mensvoort, rédacteur du blog Next Nature.

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